Alors que nous nous apprêtons à sortir de 2 mois de confinement, nous pouvons tirer les enseignements de la vie dans les maisons de Coliving La Casa pendant cette période. Certes, les enjeux d’organisation de la vie en communauté sont essentiels quand on reste 2 mois entiers avec 12 personnes dans une maison de banlieue Parisienne, si agréable soit-elle. Mais 95% de nos 100 colocs se déclarent privilégiés d’avoir passé la période de confinement dans une Casa. Un message enthousiaste pour le développement du Coliving communautaire tel que le propose La Casa !
Certes nous sommes convaincus par notre mission de créer des communautés de futurs amis dans de grandes maisons avec jardin en banlieue Parisienne. Mais nous avons abordé la période de confinement avec une réelle appréhension : la solidarité de nos communautés allait-elle résister à cette épreuve ? Comment nos colocs allaient-ils vivre une promiscuité permanente, et cette nécessité de devoir composer avec 12 à 15 colocataires aux personnalités variées ? L’anxiété ambiante allait-elle ternir les liens qui les unissent quand la communauté est beaucoup plus un avantage qu’une contrainte ?
Nos échanges réguliers avec les 7 Casas ouvertes, habitées par 98 colocs, nous ont vite rassurés. Tout d’abord la grande majorité d’entre eux a choisi de passer le confinement à La Casa, et seuls environ 10% des colocs ont préféré s’isoler ailleurs pour passer cette période si spéciale. Chaque Casa, en fonction de la personnalité de sa communauté, a développé un mode de vie particulier. Les plus organisés ont rapidement défini des règles adaptées à la période, sur les sorties, les temps calmes, les rotations dans les parties communes pour télétravailler. Des Casas ont organisé des plannings d’activités collectives, mettant à profit les compétences de certains qui se sont improvisés coach sportif, ou initiateur au yoga. A La Casa Verte de Saint Maur, les colocs ont transformé temporairement une chambre vacante en salle de méditation dans laquelle ils se retrouvent régulièrement pour des séances collectives. Côté staff, nous avons contribué à maintenir le lien entre les Casas en organisant des animations en ligne, blind test musical, ou cours de cuisine avec Anaïs qui officie dans les Casas des Chefs.
Mais l’animation la plus réussie a été sans conteste celle organisée par un de nos colocs, Teva, qui a proposé et animé un grand “Question pour une Casa” en ligne, qui a regroupé 36 participants des différentes Casas, et dont la grande finale approche ! Nous avons maintenu les services encore possibles, abonnements, livraisons de fonds de course, maintenance urgente, mais certains n’ont pu être assurés, comme le ménage dans les parties communes, que les Casas ont dû gérer seules.
Il y a évidemment eu des conflits dans les Casas, et les échos n’en sont bien entendu pas toujours revenus jusqu’à nos oreilles. Après presque 2 mois de confinement, nous avons interrogé les colocs pour tirer le bilan de cette période et des perspectives pour La Casa. Premier enseignement : à la question “Êtes-vous satisfait de passer la période confinement dans une Casa ?”, 95% des colocs ont répondu OUI. Notre intuition était juste : quand l’alternative pour un jeune actif célibataire à Paris est de passer 2 mois seul 24/24h dans un studio de 20m², la perspective de la vie à La Casa, dans une grande maison confortable, toute équipée, avec un jardin, soutenu par une communauté solidaire, est réjouissante…
Quand nous avons demandé aux colocs de distinguer les avantages de la vie à La Casa pendant le confinement, ils ont répondu dans l’ordre : grande maison, jardin, communauté. Parmi les inconvénients, sans surprise, sont ressorties les tensions à gérer en période de promiscuité permanente, le sujet du ménage qui n’a pu être assuré par la société pendant le confinement, et une organisation à trouver pour le télétravail. Nos Casas sont certes idéales pour télétravailler à 4 ou 5 dans les grandes parties communes. Mais à 12 ou 15 en permanence, évidemment, c’est une autre histoire et il faut se réorganiser. Mais chaque coloc dispose d’un bureau dans sa chambre pour être un peu plus au calme quand il le souhaite.
Et quand nous avons demandé aux coloc quel sera l’impact d’une période de confinement et de distanciation sociale sur une solution de Coliving communautaire comme le propose la Casa, le verdict est sans appel : 93% pense que l’effet sera positif (43%) ou neutre (50%), et seulement 7% y voient un argument négatif. Conclusion : nos coloc recommanderaient à 9,0 sur 10 à un jeune actif travaillant à Paris de venir vivre dans une Casa !