Ces résidences ou maisons partagées ciblent des jeunes qui disposent d’un certain pouvoir d’achat, mais qui peinent à accéder à un logement dans le marché privé. Le concept, qui se développe en France, suscite l’appétit des investisseurs.
[Extrait de l'article] Chez La Casa, qui a ouvert sa première maison en 2018 à Maisons-Alfort (Val-de-Marne), les «colivers», dont la moyenne d’âge est de 30 ans, restent en moyenne un an et demi. Chacune des maisons est associée à un thème (sport, cuisine, jardinage, cinéma...), avec activités et cours associés.
Monique Eleb, sociologue, observe aussi que «Le succès du “coliving” nous renvoie aussi aux difficultés de s’installer dans la vie d’adulte. Avec ce genre de cocon, on est rassurés, car on a l’impression d’être protégés», estime-t-elle. Dans un contexte d’insécurité économique et affective grandissante, le «coliving» pourrait avoir de beaux jours devant lui.
Par Léonor Lumineau